J’ai choisi de compléter ma formation de psychopraticienne avec l’hypnose car c’est un puissant outil qui nous permet de penser autrement en entrainant notre cerveau à une gymnastique de clairvoyance grâce à l’introspection qu’elle permet.
L’hypnose, est un phénomène naturel de conscience modifiée, que nous pratiquons sans nous en rendre compte plusieurs fois par jour. Par exemple, quand
L’hypnose, par sa capacité à modifier la perception de la réalité, nous permet de prendre du recul face à une situation donnée. Ainsi, nous évitons d’être trop en prise avec le problème, et de ce fait de faire obstacle à sa résolution. D’autres perspectives s’ouvrent alors à nous. L’hypnose est ainsi un générateur de nouvelles solutions.
La thérapie par l’hypnose rend accessible à la personne ses propres ressources qui sont peu utilisées par son cerveau, du fait qu’elles sont situées dans son inconscient.
Ainsi, l’accompagnement sous l’hypnose active l’autoguérison de la personne à l’aide de suggestions réalisées pendant cet état modifié de conscience.
Au cours de notre parcours de vie, nous avons stockées une multitude d’informations dans cet inconscient : relations, expériences, valeurs … apprises de la cellule familiale tant que culturelle et qui contrôlent une grande partie de nos existences.
L’hypnothérapeute invite donc l’inconscient du sujet à se défaire de certaines de ses pensées défavorables et à les remplacer par des idées plus justes ou qui correspondent mieux aux valeurs de la personne.
En hypnose, la motivation est primordiale. Sans cette motivation, les suggestions mentales n’auront aucun effet. L’hypnothérapeute en thérapie n’a aucun contrôle sur son sujet qui reste maitre et acteur tout au long de la séance. L’accompagnement se fait au rythme de la personne, tout en douceur.
Le (ou la) psychopraticien sont des spécialistes de l’écoute, qu’ils complètent d’outils thérapeutiques, afin de guider la personne à décrypter son mal-être.
Il peut s’agir d’un motif précis (burn-out, timidité, traumatisme, addiction, phobie, séparation, deuil…) ou d’un sentiment que la personne aura plus du mal à cerner.
L’accompagnement se fait principalement en face à face dans un cabinet, afin de permettre au praticien de repérer les expressions verbales et non verbales qui sont de précieux renseignements. Et ainsi, permettre à la personne de cheminer en lui apportant essentiellement des pistes de réflexion sur soi, complétées de notions pédagogiques de psychologie. Ceci dans le but de l’aider à mieux comprendre son propre fonctionnement, en mettant en lumière les schémas inconscients qui l’orientent. La personne coupera certains liens invisibles qui la retiennent au passé et ainsi se sentir soulagée et libérée.
Il l’aide à utiliser ses possibilités émotionnelles, créatrices, relationnelles, intellectuelles, sensorielles et psychocorporelles afin de les intégrer à une existence plus harmonieuse et plus satisfaisante, dans le but d’alléger ou d’éliminer un mal-être.
Cet accompagnement se base sur des entretiens réguliers. Sa durée varie en fonction de l’approche complémentaire employée (les TCC ou l’hypnose) qui permettent de défaire des comportements mais surtout en s’adaptant au rythme de la personne.
Le psychopraticien de par sa posture et son professionnalisme instaure un climat de sécurité favorisant la communication, dans lequel la personne pourra se sentir accueillie, acceptée sans jugement pour exprimer ses souffrances.
Ce professionnel ne délivre pas de traitements médicamenteux.
Il a effectué et ou continue une analyse personnelle afin de comprendre ses propres mécanismes. Et en tant que bon professionnel de l’accompagnement, il est recommandé qu’il assiste à des supervisions individuelles ou collectives, composées de professionnels de la relation d’aide.
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